Passionnée par les milieux polaires, Aurélie Goutte a effectué une partie de ses études à l'Université du Svalbard, dans l'Arctique Norvégien, en 2006. Elle a obtenu un diplôme d'ingénieur agronome de Montpellier Supagro en 2007, et, en parallèle, un Master 2 Biologie Évolutive et Écologie, à l'Université de Montpellier II.
En 2010, elle a soutenu un doctorat en écophysiologie évolutive au Centre d'Etudes Biologiques de Chizé, sur les mécanismes hormonaux impliqués dans la phénologie de la reproduction chez les oiseaux marins polaires.
Depuis octobre 2014, elle est enseignante-chercheuse à l'EPHE en écotoxicologie de la faune sauvage. Elle a soutenu son HDR (Habilitation à Diriger des Recherches) en 2019.
Depuis 2019, elle est membre du conseil de l’Ecole Doctorale et de la commission HDR de l’EPHE, et depuis 2022, membre du conseil de formation du master SDV et du diplôme EPHE.
Depuis 2025,elle est membre du comité de pilotage du Grand Programme de recherche PSL TERRAE
De 2010 à 2012, ses travaux de recherche au sein du LOCEAN portaient sur le développement de nouveaux marqueurs de glace dans les écosystèmes marins antarctiques. De 2012 à 2014, elle a étudié les effets des polluants métalliques et organiques sur la survie, la reproduction et la dynamique des populations des oiseaux marins polaires, au sein du Centre d’Etudes Biologiques de Chizé.
- 2025 - : Membre de la commission doctorale des ITPE (Ingénieur des Travaux Public de l’Etat)
- 2025 - : Experte à l'ANSES pour la commission REACH-CLP et pour le groupe de travail Phytopharmacovigilance - Santé Animale et Biodiversité
- 2020-2025 : Membre du CS SIC (Commission Spécialisée Surfaces et Interfaces Continentales)
- 2019 - 2023: Membre du CSO R&I (Comité Scientifique d'Orientation « Recherche – Innovation ») du plan ECOPHYTO II
- 2017 - 2022: Membre du CNPN (Conseil National de la Protection de la Nature)
- 2015 - 2019: Membre du comité de direction du PIREN-Seine phase VII (Programme Interdisciplinaire de Recherche sur l'Environnement de la Seine)
- 2015 - 2018: Co-responsable des séminaires scientifiques hebdomadaires, METIS
Son domaine de recherche se positionne à l’interface entre l’écotoxicologie, l’écologie évolutive et la chimie environnementale. Ses travaux portent sur le devenir des micropolluants dans les écosystèmes aquatiques, ainsi que leurs conséquences physiologiques, écologiques et démographiques sur la faune sauvage. Plus précisément, elle s'intéresse aux processus qui gouvernent l'accumulation et la métabolisation des polluants au sein des organismes, ainsi que les transferts proies-prédateur et hôte-parasites. A travers une approche intégrative, elle étudie les effets des polluants à différentes échelles biologiques: perturbations endocriniennes et stress physiologique, survie et reproduction des individus, vulnérabilité des populations animales et érosion de la diversité spécifique. Elle s'intéresse également au l'ichtyofaune comme vecteurs de dissémination de bactéries antibiorésistantes.
Son approche pluridisciplinaire croise écotoxicologie évolutive, dynamique des populations, écophysiologie, écologie des interactions hôte-parasite, chimie environnementale et microbiologie environnementale et s'inscrit dans le domaine de recherche "EcoHealth".
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