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Nom Vandermeersch
Prénom Léon
Naissance Wervicq-Sud (07 janvier 1928)
Décès Paris (17 octobre 2021)
Sections
Sciences religieuses
Statuts et fonctions
Directeur d'études
Direction d'études
Religions de la Chine (septembre 1979 à juillet 1993)
Distinctions
Chevalier dans l'Ordre de la Légion d'honneur
Officier dans l'Ordre des Palmes académiques
Laboratoire
EFEO
Parcours professionnel, responsabilité à l'EPHE

Après une longue carrière dans la recherche et l’enseignement, commencée au début des années 1950, d’abord en Asie orientale, de Hanoï à Kyoto et à Hong Kong, Léon Vandermeersch assuma en France successivement des postes de direction ; à l’université d’Aix-en-Provence, où il créa l’enseignement du chinois (1966-1973) et à UER Asie orientale de l’université Paris-VII (1973-1979), avant d’entrer en 1979 à l’EPHE où il occupa la chaire « Religions de la Chine » et enseigna l’histoire du confucianisme jusqu’à sa retraite en 1993. Détaché de l’EPHE, il fut directeur de le la Maison franco-japonaise de Tôkyô de 1981 à 1984, puis de l’École française d’Extrême-Orient de 1989 à 1993. En 1991, il a été élu correspondant de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.

Domaines de recherches

Les recherches de Léon Vandermeersch ont porté principalement sur l’histoire des institutions et des idées politiques en Chine, sur l’idéographie chinoise, sur le confucianisme et sur le développement post-moderne du monde sinisé. Il s’est attaché, d’une part, à montrer ce que révélaient les apports les plus récents de l’archéologie et de l'épigraphie chinoises – notamment en initiant en France l’étude des inscriptions oraculaires sur os et écailles de tortue de la fin du IIe millénaire avant notre ère ; et, d’autre part, à développer ses idées sur le rationalisme divinatoire et la pensée ritualiste qu’il considérait comme les traits les plus saillants de la culture chinoise du point de vue de l’histoire des mentalités. De son ouvrage majeur, Wangdao ou la Voie royale (Paris, EFEO 1977-80), qui offre une synthèse magistrale de ses travaux sur les régimes de parenté et les institutions dans l’antiquité pré-impériale et de l’impact que celles-ci ont exercé sur la formation du confucianisme à l’époque des premiers empires, jusqu’à ses publications les plus récentes comme Les deux raisons de la pensée chinoise (Paris, Gallimard 2013) et Ce que la Chine nous apprend (Paris, Gallimard 2019), les contributions de Léon Vandermeersch sont une source inestimable d’inspiration et de réflexion pour les spécialistes des études chinoises et de manière plus large pour tous ceux que préoccupe à tort ou à raison la montée en puissance de la Chine dans le concert des nations.

Auteur de la notice
VK
Mise à jour
 le 21 octobre 2021 - 19:17