1992-2015 Directeur d'études
1981-1992 Maître de conférences à l'université Paris Diderot - Paris 7
1989-1990 Professeur invité à l'université de Genève
Les travaux de François Martin ont porté dans un premier temps sur la poésie du haut Moyen Âge chinois. Il en fut un spécialiste reconnu, comme son maître Jean-Pierre Diény, sous la direction duquel il rédigea une thèse, intitulée « Le Yutai xinyong et la nouvelle poésie : une anthologie de poésie galante en Chine au sixième siècle » (Université Paris Diderot, 1979). Sans délaisser cet aspect fondamental de ses recherches, il s’est ensuite progressivement intéressé à l’histoire politique de la même période. Il maîtrisait en outre le grec et le latin, le chinois (classique et moderne) et le japonais, mais encore le coréen et le turc. C’est enfin sa connaissance du sanscrit qui, couplée à sa passion du haut Moyen Âge, faisait également de François Martin un expert du bouddhisme médiéval.
F. Martin et D. Chaussende (dir.), Dictionnaire biographique du haut Moyen Âge chinois, Paris, Les Belles Lettres, 2020.
« Les Six Dynasties et les Sui (De la fin des Han à la fin des Sui, 196-618) », dans R. Mathieu (dir.), Anthologie de la poésie chinoise, Paris, Gallimard, 2015, p. 159-310, 1239-1278.
« Des faux qui ne trompent personne – Les textes d’abdication sous les Six Dynasties », Extrême-Orient Extrême-Occident 32 (2010), p. 13-39.
« La question des successions sous les dynasties méridionales (317-589) », Études chinoises 29 (2010), p. 99-140.
« Le mascaret de Nankin était-il un avertissement du Ciel ? Note sur l’interprétation des présages sous les Six Dynasties », Journal Asiatique 297-2 (2009), p. 509-537.
« Buddhism and Literature », dans J. Lagerwey, Lü P. (dir.), Early Chinese Religion. Part Two : The Period of Division (220-589 AD), Leyde, Brill, 2009, p. 891-952.
« Les anthologies dans la Chine antique et médiévale, de la genèse au déploiement », Extrême-Orient Extrême-Occident 25 (2003), p. 13-38.
« Les quatre portes de la ville : pratique bouddhique et jeu poétique sous les Six dynasties », dans C. Despeux (dir.), Bouddhisme et lettrés dans la Chine médiévale, Louvain, Peeters, 2002, p. 67-102.
« Les poètes, les grues, les filles de l’onde : Xie Lingyun entre folklore et littérature », Études chinoises 19 (2000), p. 271-310.
« Les joutes poétiques dans la Chine médiévale », Extrême-Orient Extrême-Occident 20 (1998), p. 87-109.
« La parole poétique », dans V. Alleton (dir.), Paroles à dire, paroles à écrire : Inde, Chine, Japon, Paris, EHESS, 1997, p. 51-81.
« Kûkai et les secrets de la poésie chinoise », dans J. Pigeot, H. Rotermund (dir.), Le Vase de béryl : études sur le Japon et la Chine en hommage à Bernard Frank, Arles, Picquier, 1997, p. 151-159.
« Le Shijing, de la citation à l’allusion : la disponibilité du sens », Extrême-Orient Extrême-Occident 17 (1995), p. 11-39.
« Les sons et les noms », Extrême-Orient Extrême-Occident 15 (1993), p. 89-102.
« L’entrevue de 525 AC – Les joutes poético-diplomatiques dans la Chine ancienne », Asiatische Studien 46-2 (1992), p. 581-609.
« Note sur l’histoire de la série des quatre tons », Extrême-Orient Extrême-Occident 12 (1990), p. 67-78.
« Expression chinoise et identité coréenne – Quelques remarques sur le hansi, poème coréen en langue chinoise », Cahiers d’études coréennes 6 (1989), p. 147-167.
« Système et prosodie : questions relatives aux tons et au contrepoint tonal dans la tradition chinoise (notes de recherche) », Extrême-Orient Extrême-Occident 10 (1988), p. 95-107.
« Pratique anthologique et orthodoxie littéraire : le cas de deux anthologies parallèles en Chine au vie siècle », Extrême-Orient Extrême-Occident 5 (1984), p. 49-74.
Alain Thote, « François Martin (1948-2015) », Annuaire de l’École pratique des hautes études (EPHE), Section des sciences historiques et philologiques 147 (2016), p. ix-xi. URL : http://journals.openedition.org/ashp/1789