1955 : School Certificate of Education, University of Oxford
1967 : Examen d’entrée en faculté de lettres, Nanterre
1968 : Diplôme d'élève libre à l'École du Louvre, Archéologie égyptienne
1971 : Licence d'histoire, Paris-IV
1972 : Maîtrise d'histoire, Méthodes de recherches en égyptologie, Paris-IV
1990 : Doctorat, Lyon-II. Thèse « Le temple de Hébyt et le douzième nome de Basse Égypte. Documentation, analyse et histoire de la XVIIIe dynastie à l'époque gréco-romaine »
1972- 1973 : Vacataire auprès Centre Wladimir GolénischeffRetraitée depuis 2001
1976 : Vacataire auprès du Centre Wladimir Golénischeff
1976-1979 : Chef de travaux à la section des Sciences religieuses
1987-2001 : Assistante des Universités à la section des Sciences religieuses
1972 : Vacataire du CNRS, de l’EPHE
1972-1973 : Boursière du British Council, University College, Londres
1975-1981 : Collaboration à la rédaction des notices archéologiques de différentes éditions du Guide Bleu Égypte
1976 : Vacataire du CNRS
1979-1982 : Collaboration à l’Année lexicographique, Égypte ancienne de D. Meeks
1984-1989 : Membre du Comité International pour l'Égyptologie (CIPEG) du Conseil International des Musées (ICOM, UNESCO)
1985-1986 : Vacataire du CNRS
1985-1987 : Membre scientifique de la Jeune Équipe 4926 du CNRS
Les recherches de Christine Favard-Meeks, qui porte un grand intérêt à l’architecture religieuse et à la géographie, débutent par la mise à jour bibliographique de tous les monuments du grand temple de Tanis – la plupart inscrits – mentionnés dans les publications de Fl. Petrie, Tanis I (Londres, 1885) et Tanis II (Londres, 1888). Cette étude, faite dans le cadre d’une maîtrise, devait être un prélude à un travail plus approfondi sur les archives Montet de la Mission Française de Tanis et servir de base à la création d’un fichier.
L'étude des objets sortis d’Égypte provenant des fouilles de Fl. Petrie est rendue possible grâce à une bourse du British Council. Ce séjour en Angleterre permet de travailler sur les archives de cet archéologue conservées à l'University College (Londres) et à l'Egypt Exploration Society (Londres). Plus de 1700 objets sont identifiés, dessinés et photographiés dans différents musées britanniques dont la provenance tanite n'était pas toujours connue.
Christine Favard-Meeks est invitée à étudier, à partir de 1972, les inscriptions du temple de Behbeit el-Hagara situé au centre du delta du Nil, ruiné depuis l’Antiquité et réduit à un amas chaotique de blocs. Elle consacre le reste de sa carrière à ce monument car il lui permet de concilier son intérêt pour l’anthropologie religieuse et l’architecture sacrée. Elle effectue quelques brefs séjours sur place pour relever les inscriptions et photographier les reliefs (1977, 1990, 1993) et plusieurs missions entre 2002 et 2006 lors d’un séjour prolongé en Égypte. Le temple, ses inscriptions et son schéma théologique, ont fait l’objet de sa thèse pour laquelle elle a développé la première version d’une base de données enregistrant tous les blocs gravés visibles sur le site. Cette base intègre toute l’information archéologique, bibliographique de ces blocs accompagnée des photos prises sur une durée de plus de quarante ans.
Le temple de Behbeit el-Hagara. Essai de reconstitution et d'interprétation (Studien zur Altägyptische Kultur, Beihefte. Band 6, Hambourg, 1991). 1 vol. in 4°, XV+ 523 p. et XXXVI pl.