1992 : Doctorat Sciences, Université Paris 7
1988 DEA : Structures et Fonctions dans l’Evolution des Vertébrés, Université Paris 7
1985 : Diplôme de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes
1982 : 1er Cycle des études médicales, Rabat (Maroc)
Maître de Conférences hors classe
Membre de la Société Française des Microscopies
Animateur du Cercle Français de Pathologie Ultrastructurale 2000-2002
Membre de la Société Française de Neuropathologie
Membre étranger de Society for Neurosciences
Membre de International Society of Neuropathology
Membre de International Brain Research Organisation
L'espérance de vie dans les pays développés n'a pas cessé de s'allonger ces dernières décennies. Ce phénomène devient aussi manifeste dans les autres pays et donc à l'origine d'une mutation démographique mondiale inédite. Les maladies neurodégénératives constituent un défi sociétal et un problème majeur de santé public. Plusieurs d'entre elles sont associées au vieillissement, sans que ce dernier en soit la cause efficiente, mais présente plutôt un lien de corrélation.
La corrélation phénotype-génotype des processus neurodégénératifs chez l’homme constitue le centre d’intérêt des recherches de Khalid El Hachimi. Leurs modèles cellulaires et animaux spontanés ou transgéniques viennent compléter cette démarche. Grâce aux différentes collaborations nationales et internationales qu'il a établies, Khalid El Hachimi a pu aborder un large spectre de pathologies neurodégénératives : de la maladie d'Alzheimer jusqu'aux paraplégies spastiques héréditaires en passant par les maladies à prion ou les maladies à expansion de triplets. D'un point de vie clinique, ces maladies se manifestent par un large spectre d'expression de signes cliniques et de symptômes. Elles affectent de manière irréversible les capacités cognitives, comportementales, motrices et sensorielles.
Toutes ces affections restent, malheureusement, sans recours thérapeutique et sont d'évolution fatale. D'un point de vue cellulaire, elles se caractérisent par l'accumulation d'agrégats de protéines anormaux ou de lipides et par la perte de neurones, sans que l'on puisse établir de manière irréfutable un lien de causalité entre ces accumulations protéiques/lipidiques et la mort neuronale. Ces agrégats (ßamyloide, prion, protéine tau, actin, polyglutamine, gangliosides...) s'accumulent soit dans l'espace extra-cellulaire, soit dans les cellules (neurones, cellules gliales) et, dans cette deuxième condition, soit dans le noyau soit dans le cytoplasme. Il s'agit le plus souvent d'une conversion de protéines normales ou mutées en agrégats fibrillaires. Chaque type d'agrégat constitue une signature pathognomonique de la maladie, mais aussi une curiosité scientifique et un champ de recherche fécond.
Les recherches de Khalid El Hachimi, soit directement sur les patients (en relation avec les cliniciens), soit sur les modèles animaux ou cellulaires de ces maladies, ont pour finalité de décortiquer les déterminants génétiques, moléculaires, cellulaires ou anatomiques de ces affections afin de comprendre leurs mécanisme et de proposer des bases rationnelles à des approches thérapeutiques.