Mariée, deux enfants.
1991 : DEUG Biologie – Université de Perpignan, France.
1992 : Licence de Biologie des Organismes – Université de Rennes I, France.
1993 : Maîtrise de Biologie des Organismes et des Populations – Université de Rennes I.
1994 : DEA de Biologie des Populations et Eco-Ethologie – Université de Rennes I.
2000 : Doctorat en Sciences de l’Environnement – Université du Québec à Montréal, Canada. Christelle Hély obtient une Bourse doctorale d’Excellence du réseau Canadien des Centres d’Excellence en Aménagement Forestier Durable.
2011 : Habilitation à Diriger des Recherches – EPHE.
Entre 2005 et 2011, Christelle Hély est Chargée de Conférences à l' EPHE pour des enseignements dans le master Biologie-Santé-Environnement, spécialité Environnement et Gestion de la Biodiversité (EGB). En 2012, elle est recrutée à l'EPHE en tant que Directrice d'Etudes et est affectée au Centre de Bio-Archéologie et d'Ecologie (CBAE, UMR 5059) à Montpellier où elle dirige l'équipe "Paléoécologie, Changements Globaux, Perturbations". En 2013 et 2014, elle est responsable du laboratoire "Paléoenvironnements et chronoécologie" de l'EPHE au sein du CBAE. En 2015, dans le cadre de la fusion du CBAE avec l'ISEM, elle devient responsable du Département Paléoenvironnements et directrice-adjointe de l'Institut des Sciences de l'Evolution de Montpellier (ISEM UMR 5554). Elle y dirige l'équipe "Dynamique des Ecosystèmes et Changements Globaux".
Christelle Hély a été membre de la Commisssion Scientifique de la section SVT de 2013 à 2018.
Après sa thèse, Christelle Hély entreprend un premier post-doctorat de deux ans (2000-2002) avec Hank Shugart et Robert Swap, professeurs au Département des Sciences de l'Environnement à l'Université de Charlottesville en Virginie, Etats-Unis. Lauréate du concours post-doctorat CNRS 2002 section 12, elle réalise un second post-doctorat de deux ans (2002-2004) avec Joël Guiot (Directeur de Recherche au CNRS) au Centre Européen de Recherche et d’Enseignement en Géosciences de l’Environnement à Aix-en-Provence. Elle est recrutée au CNRS en tant que Chargée de Recherche 1re classe en 2004 et est affectée au CEREGE avant de rejoindre l'EPHE en 2012.
Depuis 2014, Christelle Hély est également Professeure Associée à l’Institut de la Forêt de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) au Canada.
Les recherches de Christelle Hély portent sur la compréhension de la dynamique des écosystèmes terrestres en réponse au changement global et aux perturbations. Au niveau mondial, le feu représente la perturbation majeure en termes de surface touchée annuellement et du bilan de carbone. Elle choisit d'étudier la forêt boréale, les savanes et forêts tropicales et plus récemment les écosystèmes méditerranéens car tous ces biomes ont leur dynamique intrinsèquement associée aux incendies. Les études paléoécologiques montrent que le climat et le régime des incendies ont naturellement changé au cours du temps. Sans remonter trop loin dans le passé, les changements environnementaux du Quaternaire (incluant le Pléistocène et plus récemment l’Holocène) ont été suffisamment nombreux, variés et importants pour sculpter les paysages et influencer la distribution de la végétation terrestre telle que nous la connaissons actuellement depuis la zone boréale jusqu’en zone tropicale. Aujourd’hui, il est reconnu qu’à ces changements naturels principalement d’ordre climatique jusqu’au milieu de l’Holocène, se sont superposés par la suite des changements liés aux activités humaines. Ces changements significatifs ont probablement débuté à partir d’environ 3000 ans cal. BP en Afrique et en Nouvelle-Calédonie par des modifications significatives de l’occupation du sol, et n'ont cessé de s'amplifier jusqu'à provoquer depuis le début de l'ère industrielle une modification profonde du climat. Ces deux types de changements, généralement regroupés sous le terme de changement global, contribuent à la modification du régime des incendies.
Christelle Hély étudie comment les principaux facteurs environnementaux – le climat, les sols, et les feux – interagissent spatialement et temporellement pour contrôler la structure de la végétation, sa dynamique, et sa biodiversité. Elle se concentre principalement sur la période actuelle et l’Holocène (les derniers 10 000 ans) pour 1) analyser les interactions entre compartiments, 2) analyser les processus impliqués, 3) tester certaines hypothèses liées à l’ajout des activités anthropiques sur la dynamique des écosystèmes, et 4) estimer leur devenir grâce à la modélisation.
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