Marianne Bujard vient d'une famille de viticulteurs.
Divorcée
Marianne Bujard a fait des études de lettres et de chinois aux universités de Lausanne et Genève et a obtenu un doctorat à l’EPHE sous la direction de Kristofer Schipper.
En 2003, Marianne Bujard enseigne à l’EPHE. En 2006, elle est nommée responsable du centre de l’EFEO à Pékin jusqu’en 2011.
En juin 1995, Marianne Bujard est reçue au concours d’entrée de l’EFEO comme chercheur contractuel et est nommée responsable du centre de l’EFEO à Taipei (Taiwan) et du centre de l’EFEO à Pékin en 1999.
- Religion de la Chine ancienne : les recherches de Marianne Bujard portent sur l’élaboration et le fonctionnement des cultes impériaux, communautaires et privés dans la Chine du IVe siècle avant J.-C. au IIIe après J.-C. Elles privilégient les dimensions sociales et historiques des phénomènes envisagés et reposent sur les sources traditionnelles, historiques et littéraires, mais aussi sur l’épigraphie et les manuscrits sur soie, bois ou bambou ; lorsque c’est possible, la géographie des lieux concernés, les vestiges archéologiques, les représentations figurées voire parfois les données orales recueillies sur place sont mis à contribution.
- Temples et stèles de Pékin : dans la voie tracée par le professeur Kristofer Schipper, elle dirige depuis 2003 le programme intitulé Epigraphie et mémoire orale des temples de Pékin - Histoire sociale d'une capitale d'empire conduit au sein de l’Ecole française d’Extrême-Orient. Ce programme étudie les institutions religieuses et associatives de Pékin entre le XIIIe et le XXe siècle. Plus de 1500 temples et 560 inscriptions sur stèles font l’objet d’une publication systématique en onze volumes. Chaque temple est présenté dans une notice rédigée à partir des données de la littérature, l’épigraphie, les archives impériales et républicaines et l’enquête sur place ; les estampages des inscriptions sont reproduits et retranscrits, des photographies récentes ou anciennes illustrent les ouvrages. Un volume supplémentaire sera consacré aux temples de la Cité interdite, soit quelque 70 lieux de cultes, principalement liés au bouddhisme tibétain, mais qui comprennent aussi quelques temples et chapelles d’obédience taoïste et confucéenne.
- Le sacrifice au Ciel dans la Chine ancienne : théorie et pratique sous les Han Occidentaux, Paris, EFEO, Monographie 187, 2000.
- Yaoshan shengmu miao yu shenshe (Le culte de la Dame du Yaoshan), avec Qin Jianming, Programme « Hydraulique et société en Chine du Nord », Pékin, Zhonghua shuju, 2003.
- Beijing neicheng simiao beikezhi (Temples et stèles de Pékin), Pékin, Guojia tushuguan chubanshe (Bibliothèque nationale de Chine), vol. 1 et 2 (2011), vol. 3 (2013), 4 (2016).
- Histoire des Qin et des Han (titre provisoire), avec Michèle Pirazzoli, Paris, Belles-Lettres, 2017.
- Ming Qing zhi Minguo shiqi Zhongguo chengshi de simiao yu shimin - Temples and local communities in Urban China from the Ming to the Republic, avec Luca Gabbiani, Pékin, Zhongxin, 2017.
- Les Dynasties Qin Et Han: Histoire Générale de la Chine, 221 Av. J.-C.-200 Apr. J.-C., Michèle Pirazzoli-t'Serstevens, Paris, Belles-Lettres, 2017.