Né en Gironde près de Bordeaux, il vécut son enfance en Auvergne où il y garda toute sa vie une propriété. Il aimait beaucoup l'Auvergne et se disait auvergnat.
marié
Docteur en pharmacie (1927)
Docteur en médecine (1933)
Docteur ès Sciences (1938)
Nommé directeur d'études, en raison de sa notoriété en Pharmacologie et de la création d'un institut de Pharmacologie auquel était incorporé le laboratoire de l'EPHE.
Pharmacien des hôpitaux ( 1925)
Professeur de la chaire de Pharmacologie de la Faculté de médecine (1957-1966)
Particulièrement intéressé par l'Histoire de la Médecine et la vie hospitalière, Jean Cheymol prononça de nombreuses conférences sur ce vaste sujet qu'il affectionna jusqu'à la fin de sa vie.
Il fut également un précurseur de l'éthique médicale en présentant notamment des rapports à l'académie de médecine sur les drogues incapacitantes utilisables dans l'armée, sur le respect de la dignité de l'homme, sur les essais de médicaments chez l'homme sain et malade, sur l'expérimentation sur l'embryon.
Conférences des actualités pharmacologiques de niveau international de 1949 à 1960.
Visites scientifiques sur invitation et missions à l'étranger dans 22 pays de 1946 à 1970.
Pharmacologue. Ses travaux ont en particulier concerné les principes actifs des drogues végétales (extraction et étude de la structure chilique), l'étude du fonctionnement de la thyroïde et de la parathyroïde, l'étude de l'épilepsie et des anti-épileptiques de synthèse, de la transmission neuromusculaire de curares, de substances anticholinestérasiques, de toxines d'origine marine et de serpents et d'organophosphorés de synthèse (en collaboration avec les services de recherche de l'armée).
A créé un laboratoire de culture cellulaire dès 1960 pour utiliser les cultures cellulaires pour la recherche en pharmacologie et toxicologie.
Monographies sur les antibiotiques de 1958 à 1966.
Manuel de Pharmacologie 1963 et 1970
Participation à la guerre de 1914-1918 où il s'engagea à l'âge de 18 ans, fut blessé grièvement lors d'une attaque courageuse, ce qui lui valut la Croix de guerre en 1916.
Paul Lechat, « Eloge de Jean Cheymol (1896-1988) », Bulletin de l'Académie nationale de médecine 173 7, p. 845-853 (1989).