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Michèle Pirazzoli
Michèle Pirazzoli
Nom Pirazzoli-t Serstevens
Prénom Michèle
Naissance Paris (France)  (05 octobre 1934)
Décès (25 juillet 2018)
Sections
Sciences historiques et philologiques
Statuts et fonctions
Directrice d'études
Direction d'études
Archéologie de la Chine (octobre 1977 à septembre 2002)
Distinctions
Chevalier dans l'Ordre national du Mérite
Officier dans l'Ordre des Palmes académiques
Prix Delalande-Guérineau de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres
Prix Herbert Allen Giles de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres
Situation de famille

mariée.

Équipe de recherche
UMR 8155 (CRCAO)
UA 1063
Études et formations

Elle a fait ses études secondaires à Paris au lycée Racine. Elle a obtenu le diplôme de l'École nationale des langues orientales vivantes : vietnamien (1956) ; chinois (1957), puis a suivi d'autres enseignements suivis à l'ENLOV : hindi, tamoul, japonais. En 1957, elle a obtenu le diplôme de la section supérieure de l'École du Louvre (élève agréée, section Inde et Extrême-Orient). Elle a soutenu une thèse de l'École du Louvre en 1959, a obtenu une licence de Lettres en 1960. Elle a étudié à l'Université de Pékin de 1964 à 1965 et a obtenu un doctorat d'État en 1971.

Parcours professionnel hors EPHE

Elle a été assistante au Musée Guimet de 1958 à 1965, conservateur-adjoint de 1966 à 1969 et conservateur du musée de 1969 à 1977. Elle a également été conservateur du Musée d'Ennery de 1971 à 1979. Elle a enseigné l'histoire des arts de l'Extrême-Orient à l'École du Louvre de 1968 à 1977. Elle a été pensionnaire à la Maison franco-japonaise de Tokyo de 1974 à 1975. Elle a participé à des campagnes de fouilles : Sambor Prei Kuk et Mimot (Cambodge) de 1961 à 1962; Bahrain en 1978, Suhar en 1982, Julfar en 1994 et Brunei en 1998.

Domaines de recherches

Trois champs de recherche principaux :
- archéologie et culture matérielle de la Chine des Han (IIe s. av.-IIe s. ap. J.-C.). Ses recherches ont porté en particulier sur l'architecture et l'iconographie funéraires, l'alimentation, les cultures non Han de la Chine du Sud-Ouest.
- la céramique chinoise et son exportation au Moyen-Orient et en Europe entre le IXe et le XVIe siècle
- l'art à la cour des empereurs mandchous du XVIIIe siècle, en particulier le rôle joué par les missionnaires jésuites européens (peintres et architectes), ainsi que les influences européennes sur l'art chinois à l'époque.

Publications principales

- La civilisation du royaume de Dian à l'époque Han, Paris, Ecole française d'Extrême-Orient, 1974.
- La Chine des Han, Paris, PUF, 1982.
- Giuseppe Castiglione (1688-1766), peintre et architecte à la cour de Chine, Paris, Thalia, 2007.
- Les dynasties Qin et Han, avec Marianne Bujard, Paris, Les Belles Lettres, 2017.

Direction d'ouvrages
La Cina, 2 vol., Turin, UTET, 1996

Articles
- "Les chasses de l'empereur Qianlong à Mulan", (en collaboration avec Hou Ching-lang), T'oung Pao, vol. LXV 1-3, 1979, p. 13-50.
- "Death and the Dead : Practices and Images in the Qin and Han", in John Lagerwey and Marc Kalinowski, eds, Early Chinese Religion : Part One : Shang through Han (1250BC-220AD), Leiden, Brill, 2009, p. 949-1026.
- "The Brunei Shipwreck : A Witness to the International Trade in the China Sea around 1500", The Silk Road 9 (2011), p. 5-17.

Volumes d'hommage

Alain Thote (éd.), Arts Asiatiques, vol. 61, 2006.

Auteur de la notice
Michèle Pirazzoli-t'Serstevens
Mise à jour
 le 28 juillet 2018 - 17:34